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Pete Turner - Artist’s Statement ORENDA gallery

Paris is close to my heart – my wife Reine is from Paris - the French people and I share the same visual language, the love for color. The photographs shown at Orenda Gallery this fall represent a cross section of my work starting with Balloons in Central Park, part of my “Discoveries” series I did starting out in the fifties, to Giraffe where I deliberately ran away from conventional color photography. Today, I continue to probe and explore the wonderful potential and possibilities of color photography. When I was a child, I was fascinated by watercolor paint boxes, I wanted to try every color, and I believe that this always carried through in my work. Today, as we move forward in the digital world, those paint boxes have literally opened up, it’s a new palette, and it’s become even more exciting for me.

September 21, 2010

Quatre directions en couleurs

Communiqué de presse

Pete Turner

Cette exposition est la première rétrospective parisienne du grand maître de la couleur, Pete Turner. Parmi les œuvres exposées à la galerie Orenda, du 7 octobre au 13 novembre, sa fameuse girafe aux couleurs intenses et insolites, exposée au Metropolitan Museum of Art de New York en 1967, qui a fait couler beaucoup d’encre et est particulièrement prisée par les connaisseurs.

Avec Turner, la couleur devient élément graphique, agencement de l’espace, construction d’un univers. Autour de la girafe sont réunies une vingtaine d’œuvres mythiques qui invitent au voyage et à la méditation : images emblématiques des États-Unis (Times Square, Last American Indian, Las Vegas Shoe, Push-trash-can) visages et paysages d’Afrique (Smiling Woman, Coconut Woman, Sand Dunes with Trees), clichés oniriques (Hotlips), spectaculaires et surréalistes (Flying Women, Spheres), compositions minimalistes saisissantes aux titres mystérieux ou lapidaires (Door to Nowhere, Yellow Stairway), architectures saturées de couleurs intenses.

L’attirance pour la couleur, sa maîtrise, le goût du mystère et de l’insolite sont les traits les plus frappants d’une oeuvre accomplie et unique. Pete Turner a travaillé avec les plus grands magazines (Look, Life, Esquire Magazine, National Geographic), ses oeuvres figurent dans de nombreux musées, en particulier la Maison europénne de la photographie de Paris (MEP), le Tokyo Metropolitan Museum of Photography et l’International Center of Photography de New York. Dépositaire de l’oeuvre de Pete Turner, La George George Eastman House (International Museum of Photography and Film) l’a honoré en lui organisant une exposition personnelle intitulée : “Pete Turner : Empowered by Color”.

Pete Turner a signé des ouvrages dans lesquels on peut suivre son parcours en Afrique et dans les Amériques, mieux comprendre son goût du jazz à travers les nombreuses pochettes de disques qu’il a réalisées. Parmi certains de ses albums les plus connus : The Color of Jazz et son magnifique African Journey. On peut trouver une appréciation générale de son œuvre, du travail et du défi qu’elle a constitué, en tant que création vouée à la splendeur des couleurs du monde, dans Pete Turner, Photographs.

En 2010 plusieurs grandes expositions ont été consacrées à Pete Turner. À New York, au cours de l’été, à la Galerie Bonnie Benrudi (22 juillet- 25 septembre) et cet automne à la Galerie Bruce Silverstein (16 septembre-13 octobre). La Galerie Orenda lui ouvre ses portes jusqu’au 13 novembre 2010, en compagnie d’un jeune photographe prometteur nommé Tom Volf.

Quatre directions en couleurs

Communiqué de Presse

Tom Volf, photographe et réalisateur, est d’origine russe. Ses parents, qui ont émigré d’Union soviétique quand il était enfant, se sont fait un nom et une réputation unique dans le domaine médical. Le jeune Tom a baigné dans plusieurs langues et plusieurs cultures, démontrant tant sa capacité d’adaptation que son originalité créatrice.

En matière de photographie, Tom Volf est attiré par le lointain, les terres inconnues. Ses projets d’exploration sont toujours ambitieux et résultent d’une quête existentielle profonde. Il est parti vers le Grand Nord d’où il a rapporté des images sensibles et fortes de la faune et des espaces glacés baignés par les couleurs évanescentes des proximités du Pôle. Il a organisé une exposition autour de la personnalité du grand poète russe Maïakovski, pour laquelle il a fixé sur la pellicule, en noir et blanc, des visages réinventés dans le contexte de la culture russe et de l’époque. Pour cette exposition sur le Tibet, il déclare être revenu à la photographie argentique en se lançant «dans un long voyage depuis Lhassa, à travers le mystérieux Tibet, hors des sentiers battus, traversant l’Himalaya jusqu’au Népal».

Tom Volf est volontairement allé à contre-courant d’une certaine modernité high-tech et des trucages de photo shop en utilisant un Rolleiflex 1958 pour seul équipement, afin reconstituer des visions du Tibet tel qu’il se l’imagine avant l’invasion chinoise. C’est à un voyage initiatique à travers l’espace mais aussi à travers le temps qu’il nous invite.